L'AFFAIRE ADJI SARR ET LA CAUSE DU FEMINISME

LA CAUSE JUSTE EN QUESTION !


Par M'backé N'diaye Bruxelles



"La justesse de la cause : un préalable à toute solidarité y compris féminine" !


L'affaire "Adji Sarr" n'est ni un combat ni un débat à mener même si, pour défrayer la chronique judiciaire et politique, elle évoque ou traite d'ébats passionnés supposés ou réels mettant en scène un homme politique et une travailleuse non assermentée en un lieu de jouvence réputé clos, c'est à dire privatif !

"Les plus mélancoliques, disait le poète maudit, sont chants les beaux
Et j'en connais qui sont de purs sanglots"
Il n'y a point de voie pour les voix du féminisme au chapitre de ces voluptés charnelles et mélodieuses qu'entraînent cette danse du bas ventre d'où ne sourd, à ma connaissance, aucune violence punissable !
Le reste, par conséquent, n'est plus que pure "romance" !

La suite de cette affaire, qui n'en est pas une à vrai dire, aura la faveur de nous édifier sur la qualité et la solidité de nos institutions, chargées du service public de la Justice, au lendemain de ce séisme de grande magnitude qui a fait bondir monsieur Richter, lui-même, sur sa propre échelle !

Quel organisme de défense des droits des femmes digne de ce nom consentira à brader sa crédibilité si inconsciencieusement, en se saisissant de la "patate chaude" qui brûle les mains de conspirateurs lâchement tapis dans l'ombre et mettre en péril une réputation durement forgée dans la lutte acharnée pour le triomphe des causes justes.

Qui prendrait ainsi le risque de se mettre à dos une opinion publique qui n'est plus du tout dupe des machinations éhontés d'hommes politiques habitués aux basses besognes et voués, inexorablement, à une complète disgrâce aux yeux d'un peuple meurtri et dégoûté, à la fois, par la récurrence et la laideur de telles forfaitures !

La nécessité de la défense des droits des femmes est fondée sur le concept de "vulnérabilité" or celle ci, ne peut s'accommoder d'injustice qui est l'exact opposé de sa raison d'être !

Les lacunes, les faiblesses, bref, la vulnérabilité féminine dans nos sociétés sous développées ne saurait être un tort "suffisant" pour supplanter ou occulter la suprématie de la Vérité dans l'idéal éthique de nos concitoyennes et concitoyens !
Le critère de mise en branle de l'élan de solidarité féminine ne peut ignorer ni se situer en dehors de l'impératif de Vérité !

Quelque soit la modernité de nos conceptions politiques et de nos approches sociologiques ou sociétales concernant la protection et la prise en charge des couches les plus vulnérables de notre peuple dont, en l'occurrence la gent féminine, l'exigence de Vérité, qui guide et préside à nos valeurs morales, religieuses, civiques et surtout républicaines ne devrait jamais être sacrifiée sur l'autel d'un féminisme désincarné, sans états d'âmes, sans moralité, mû simplement par des réflexes sexistes, d'accusations misogyne dans une excitation et dans une effervescence que ne justifieraient qu'un grégarisme partisan et un militantisme ou parti pris biaisé !

La faiblesse n'est un tort que lorsqu'elle n'est pas instrumentalisée !

Ce dernier message est adressé aux chasseurs de primes et de causes perdues, une race de citoyens sans foi ni loi engendrée et entretenus par un président obnubilé par l'idée de ne jamais perdre la face quelque soit le prix que cela lui coûterait !

De quoi, bien évidemment, aiguiser bien des appétits et autant de cynismes !


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