LA COMPLAISANCE DANS LA CONFUSION : UN CHIC POLITIQUE EN VOGUE AU SENEGAL
Il ne viendrait à l'esprit d'aucun sénégalais doué de raison d'exiger de Mr Sidy Lamine Niasse le partage des bénéfices réalisés par le groupe Walfadjri, l'entreprise de presse qu'il a crée de sa propre initiative; tant il est aussi indéniable que Mr Sidy Lamine Niasse est « le maître et possesseur » du groupe Walfadjri: Un des pionniers du paysage médiatique de la très chevronnée presse privée sénégalaise. C’est aussi une évidence que de reconnaitre que ce groupe jouit d’une assez large audience et d’une bonne sympathie au sein de nos populations, toutes couches confondues. C'est également vrai que son patron est tout aussi méritant pour l’ensemble de son action dans l’avènement et la consolidation dans ce qu’il est convenu d’appeler le quatrième pouvoir dans notre pays.
Est ce suffisant, cependant, pour faire de lui « le Grand Manitou » de l’opinion publique sénégalaise ?
Devrait-on accepter, fatalement, comme une assertion vraie, l’affirmation selon laquelle quand « Sidy » emprunte c’est tout le Sénégal qui contracte une dette ?
Y’aurait-il un lien de causalité, direct, indirect ou même par ricochet, entre les intérêts privés du patron de presse et la sauvegarde de la paix publique au point qu’un petit toussotement du « Walfiste en chef » nous enrhume tous ?
On a souvent, en privé, signalé et dénoncé le phénomène d’inflation du langage qui sévit actuellement dans l’espace public nationale et plus particulièrement parmi la classe politique sénégalaise.
Rien ne semble plus étranger à nos hommes publics, une fois soumis aux constantes sollicitations des moyens dits « audio-visuels », que le souci de définir avec précision et rigueur la compréhension d’un concept, le substrat d’un engagement politique ou les limites d’une entité notionnelle. On se plait à tout confondre dans la plus parfaite surenchère verbale soit par ignorance soit par pure démagogie soit encore les deux à la fois ( esprit de chantage). Preuve s’il en est de l’inculture politique généralisée qui caractérise la presque totalité de la classe politique sénégalaise:
l’arène de « lutte avec frappe » est sur le point de développer des complexes par rapport à l’arène politique !
Cette complaisance dans ce « chic de la confusion » revêt des formes particulièrement caricaturales quand il s’agit, par exemple de disserter des visées intentionnelles du chef de l’Etat Abdoulaye Wade.
Voila un homme tenu, par le contrat politique qui le lie à son peuple, de rendre des comptes sous le contrôle des différents corps d'Etat institués à cet effet mais que les « Medias », pour une raison qu’il reste encore à déterminer clairement, s’entêtent à vouloir condamner exclusivement, non pas sur les actes et les projets qu’il a déjà réalisés c'est-à-dire son bilan, mais sur des projets qu’il n’a pas encore réalisés et qu’il aurait, pense-t-on, l’intention de mettre en œuvre !
"Sidy", comme on se plait à l’appeler affectueusement, rejoint ainsi le petit cercle restreint de personnalités publiques sénégalaises dont « le petit défaut » n’est pas seulement de partager avec ce petit monde « un égo surdimensionné » mais de confondre, comme lui, leurs ambitions et intérêts personnels, privés à ceux de l’Etat du Sénégal.
C’est un vilain défaut la « démesure », elle vous fait prendre pour tout ce que vous n’êtes pas, elle vous mène inéluctablement à votre propre perdition et elle entérine la déperdition des repères, elle consacre la perte des valeurs, elle débouche sur l’instabilité, le désordre social et elle vulnérabilise la solidité institutionnelle de notre Etat : cela nous n’en voulons sûrement pas !
Au Sénégal, c’est bien connu, nous vénérons et chérissons la paix, nous pensons, à juste titre, que seule la Démocratie et l’Etat de droit peuvent nous garantir sa pérénité. Nous les portons très haut inscrits aux premiers rangs des valeurs républicaines qui cimentent notre pacte social. Nous n’avons qu’un seul ennemi : celui qui nourrit des velléités de compromettre ces valeurs !
Les leaders d’opinions dans notre pays ont la conviction qu’en donnant la primauté à leurs intérêts privés au mépris de tout ce qui ne contribue pas à les fortifier y compris l'intérêt général, agissent conformément à la Démocratie qui garantie l'exercice de toutes les libertés publiques.
Il m’était toujours apparu excessives l’aversion et la suspicion que nourrissait Socrate à l’encontre de la Démocratie. En effet ce grand philosophe de l’Antiquité grecque détestait la Démocratie il la jugeait trop permissive, il la suspectait même de porter en elle les germes dégénératifs du corps social en ce qu'elle était susceptible de conduire à l'instauration d'un esprit de faction ;même s’il faut,en outre,souligner que sa répulsion de cette forme de gouvernement n’était pas absolue. A présent nous le comprenons mieux et nous pouvons dire à la suite du célèbre premier ministre Britannique W. Churchill que la Démocratie reste « le pire des régimes politiques à l’exception de tous les autres ».
Le père de la « maïeutique » dont nous gagnerions beaucoup plus à nous inspirer plus souvent, avait observé que la démocratie fondée sur la liberté individuelle était porteur d’un danger absolu. Sa crainte et sa critique portaient sur les dangers d’un excès de liberté qui compromettrait l’intérêt général.
D’autre part on pourrait aussi attirer l’attention sur le fait que la majeure partie des majorités issues des scrutins électoraux sont configurées de façon très étriquées de sorte que souvent les adversaires sont à couteaux tirés et les marges sont relatives (51 à 57%) contre (49 à 43%) parfois même elles donnent lieu à des seconds tours. On comprend aisément la capacité d’un mauvais perdant à perturber l’ordre publique (imaginez 40 % d’une population électorale de 5 millions de votants c’est, mine de rien, 2 millions de mécontents lâchés dans les rues) A la vue de cette déferlante populaire scandant des slogans hostiles on pourrait douter de la légitimité du candidat pourtant victorieux à plus de 60 % des suffrages. Marge plus que confortable et pourtant !
Si nous poursuivons le raisonnement consistant de la part du vainqueur à appeler ses partisans à manifester pour consolider leurs votes cela abouti à opposer 60% de la population contre 40%. C'est ce qui mène inévitablement, dans les sociètés immatures, à la guerre civile(coupure du pays en deux, les pro et les contre): l'exemple typique en est le conflit en Côte d’Ivoire notre riche voisin.
Ce risque potentielle nous impose la plus grande sagesse et nous amène à reconsidérer tous les actes que nous posons individuellement et collectivement.
Nous pouvons aussi ajouter que la situation explosive dans les pays du Maghreb devrait nous inspirer en tant que patriotes d’observer la plus grande sérénité en restant sourds à toutes les volontés de transbordement de cette violence par l’usage de slogans incendiaires et pyromanes. Certains hommes publics sénégalais en faisant de l’invective populiste un sacerdoce politique souhaiteraient voir s’étendre à notre pays la révolte et l’anarchie en imaginant des similitudes et comparaisons erronées, injustifiées et aucune raison d'être avec les régimes non démocratiques qui sévissent dans ces contrées.
Nous voudrions donc dire, avec solennité, que nous tiendrons pour « historiquement responsables » tous ceux qui d’une manière ou d’une autre auront initié, contribué de prés ou de loin au déclenchment d'une dynamique de rupture ou de dégradation de la paix sociale.
Nous n’accepterons pas, [en ayant échappé à l’emprise des grandes puissances étrangèrescar ne disposant pas d’assez de richesses naturelles, (faut-il finalement s’en réjouir ?) qui justifieraient des convoitises voraces et destructrices comme c’est la destinée fatale de petites nations surdotées par Dame Nature : Congo, Angola, Soudan, Tchad, Libye, Algérie, Irak, l’Arabie Saoudite, etc.] de succomber à vos mégalomanies et vos égoïsmes ravageurs
Si le groupe Walfadjri, avec tout ce qu’on lui doit dans le passé comme action de vulgarisation de la Démocratie, n’est plus en mesure de faire face à ses obligations devant ses créanciers, le patriotisme dont il se revendique et auquel il ne cesse de faire référence, devrait logiquement le détourner d’entrainer dans sa faillite la chute d'un pays durement éprouvé par la crise multidimensionnelle qui, sans distinguer, s’étend à l’ensemble d'un monde, désormais, économiquement globalisé.
Nous sommes désolés pour Sidy et pour tous les opérateurs économiques terrassés par la crise mais nous ne sommes pas prêts à mourir pour vous ni pour personne d’autres d’ailleurs : hommes politiques soient-ils ou hommes d’affaires !
A vous les fossoyeurs de la Démocratie : Coulibaly, Idy, Macky, Bathiely, Barthelemy et aujourd’hui Sidy sachez que l’érection de la mauvaise foi en sacerdoce politique ne prospérera pas et ne peut être, à l'avance, qu’une stratégie perdante !
Qu’on se le tienne pour dit : le peuple veille et il n’oublie jamais !
Ce que nous avons fait par les urnes en toute maturité, nous entendons le défaire par les urnes de la même façon si telle est la volonté du Peuple c’est ainsi que nous avons toujours procédé en respectant nos lois et nos coutumes républicaines mais surtout en veillant, tel un bon père de famille, sur le maigre patrimoine de notre précieux et si bien aimé Sénégal : c’est cela notre préférence et notre choix délibéré.
Gare à qui voudra nous priver de cette paix et de cette tranquilité sociales.
Est ce suffisant, cependant, pour faire de lui « le Grand Manitou » de l’opinion publique sénégalaise ?
Devrait-on accepter, fatalement, comme une assertion vraie, l’affirmation selon laquelle quand « Sidy » emprunte c’est tout le Sénégal qui contracte une dette ?
Y’aurait-il un lien de causalité, direct, indirect ou même par ricochet, entre les intérêts privés du patron de presse et la sauvegarde de la paix publique au point qu’un petit toussotement du « Walfiste en chef » nous enrhume tous ?
On a souvent, en privé, signalé et dénoncé le phénomène d’inflation du langage qui sévit actuellement dans l’espace public nationale et plus particulièrement parmi la classe politique sénégalaise.
Rien ne semble plus étranger à nos hommes publics, une fois soumis aux constantes sollicitations des moyens dits « audio-visuels », que le souci de définir avec précision et rigueur la compréhension d’un concept, le substrat d’un engagement politique ou les limites d’une entité notionnelle. On se plait à tout confondre dans la plus parfaite surenchère verbale soit par ignorance soit par pure démagogie soit encore les deux à la fois ( esprit de chantage). Preuve s’il en est de l’inculture politique généralisée qui caractérise la presque totalité de la classe politique sénégalaise:
l’arène de « lutte avec frappe » est sur le point de développer des complexes par rapport à l’arène politique !
Cette complaisance dans ce « chic de la confusion » revêt des formes particulièrement caricaturales quand il s’agit, par exemple de disserter des visées intentionnelles du chef de l’Etat Abdoulaye Wade.
Voila un homme tenu, par le contrat politique qui le lie à son peuple, de rendre des comptes sous le contrôle des différents corps d'Etat institués à cet effet mais que les « Medias », pour une raison qu’il reste encore à déterminer clairement, s’entêtent à vouloir condamner exclusivement, non pas sur les actes et les projets qu’il a déjà réalisés c'est-à-dire son bilan, mais sur des projets qu’il n’a pas encore réalisés et qu’il aurait, pense-t-on, l’intention de mettre en œuvre !
"Sidy", comme on se plait à l’appeler affectueusement, rejoint ainsi le petit cercle restreint de personnalités publiques sénégalaises dont « le petit défaut » n’est pas seulement de partager avec ce petit monde « un égo surdimensionné » mais de confondre, comme lui, leurs ambitions et intérêts personnels, privés à ceux de l’Etat du Sénégal.
C’est un vilain défaut la « démesure », elle vous fait prendre pour tout ce que vous n’êtes pas, elle vous mène inéluctablement à votre propre perdition et elle entérine la déperdition des repères, elle consacre la perte des valeurs, elle débouche sur l’instabilité, le désordre social et elle vulnérabilise la solidité institutionnelle de notre Etat : cela nous n’en voulons sûrement pas !
Au Sénégal, c’est bien connu, nous vénérons et chérissons la paix, nous pensons, à juste titre, que seule la Démocratie et l’Etat de droit peuvent nous garantir sa pérénité. Nous les portons très haut inscrits aux premiers rangs des valeurs républicaines qui cimentent notre pacte social. Nous n’avons qu’un seul ennemi : celui qui nourrit des velléités de compromettre ces valeurs !
Les leaders d’opinions dans notre pays ont la conviction qu’en donnant la primauté à leurs intérêts privés au mépris de tout ce qui ne contribue pas à les fortifier y compris l'intérêt général, agissent conformément à la Démocratie qui garantie l'exercice de toutes les libertés publiques.
Il m’était toujours apparu excessives l’aversion et la suspicion que nourrissait Socrate à l’encontre de la Démocratie. En effet ce grand philosophe de l’Antiquité grecque détestait la Démocratie il la jugeait trop permissive, il la suspectait même de porter en elle les germes dégénératifs du corps social en ce qu'elle était susceptible de conduire à l'instauration d'un esprit de faction ;même s’il faut,en outre,souligner que sa répulsion de cette forme de gouvernement n’était pas absolue. A présent nous le comprenons mieux et nous pouvons dire à la suite du célèbre premier ministre Britannique W. Churchill que la Démocratie reste « le pire des régimes politiques à l’exception de tous les autres ».
Le père de la « maïeutique » dont nous gagnerions beaucoup plus à nous inspirer plus souvent, avait observé que la démocratie fondée sur la liberté individuelle était porteur d’un danger absolu. Sa crainte et sa critique portaient sur les dangers d’un excès de liberté qui compromettrait l’intérêt général.
D’autre part on pourrait aussi attirer l’attention sur le fait que la majeure partie des majorités issues des scrutins électoraux sont configurées de façon très étriquées de sorte que souvent les adversaires sont à couteaux tirés et les marges sont relatives (51 à 57%) contre (49 à 43%) parfois même elles donnent lieu à des seconds tours. On comprend aisément la capacité d’un mauvais perdant à perturber l’ordre publique (imaginez 40 % d’une population électorale de 5 millions de votants c’est, mine de rien, 2 millions de mécontents lâchés dans les rues) A la vue de cette déferlante populaire scandant des slogans hostiles on pourrait douter de la légitimité du candidat pourtant victorieux à plus de 60 % des suffrages. Marge plus que confortable et pourtant !
Si nous poursuivons le raisonnement consistant de la part du vainqueur à appeler ses partisans à manifester pour consolider leurs votes cela abouti à opposer 60% de la population contre 40%. C'est ce qui mène inévitablement, dans les sociètés immatures, à la guerre civile(coupure du pays en deux, les pro et les contre): l'exemple typique en est le conflit en Côte d’Ivoire notre riche voisin.
Ce risque potentielle nous impose la plus grande sagesse et nous amène à reconsidérer tous les actes que nous posons individuellement et collectivement.
Nous pouvons aussi ajouter que la situation explosive dans les pays du Maghreb devrait nous inspirer en tant que patriotes d’observer la plus grande sérénité en restant sourds à toutes les volontés de transbordement de cette violence par l’usage de slogans incendiaires et pyromanes. Certains hommes publics sénégalais en faisant de l’invective populiste un sacerdoce politique souhaiteraient voir s’étendre à notre pays la révolte et l’anarchie en imaginant des similitudes et comparaisons erronées, injustifiées et aucune raison d'être avec les régimes non démocratiques qui sévissent dans ces contrées.
Nous voudrions donc dire, avec solennité, que nous tiendrons pour « historiquement responsables » tous ceux qui d’une manière ou d’une autre auront initié, contribué de prés ou de loin au déclenchment d'une dynamique de rupture ou de dégradation de la paix sociale.
Nous n’accepterons pas, [en ayant échappé à l’emprise des grandes puissances étrangèrescar ne disposant pas d’assez de richesses naturelles, (faut-il finalement s’en réjouir ?) qui justifieraient des convoitises voraces et destructrices comme c’est la destinée fatale de petites nations surdotées par Dame Nature : Congo, Angola, Soudan, Tchad, Libye, Algérie, Irak, l’Arabie Saoudite, etc.] de succomber à vos mégalomanies et vos égoïsmes ravageurs
Si le groupe Walfadjri, avec tout ce qu’on lui doit dans le passé comme action de vulgarisation de la Démocratie, n’est plus en mesure de faire face à ses obligations devant ses créanciers, le patriotisme dont il se revendique et auquel il ne cesse de faire référence, devrait logiquement le détourner d’entrainer dans sa faillite la chute d'un pays durement éprouvé par la crise multidimensionnelle qui, sans distinguer, s’étend à l’ensemble d'un monde, désormais, économiquement globalisé.
Nous sommes désolés pour Sidy et pour tous les opérateurs économiques terrassés par la crise mais nous ne sommes pas prêts à mourir pour vous ni pour personne d’autres d’ailleurs : hommes politiques soient-ils ou hommes d’affaires !
A vous les fossoyeurs de la Démocratie : Coulibaly, Idy, Macky, Bathiely, Barthelemy et aujourd’hui Sidy sachez que l’érection de la mauvaise foi en sacerdoce politique ne prospérera pas et ne peut être, à l'avance, qu’une stratégie perdante !
Qu’on se le tienne pour dit : le peuple veille et il n’oublie jamais !
Ce que nous avons fait par les urnes en toute maturité, nous entendons le défaire par les urnes de la même façon si telle est la volonté du Peuple c’est ainsi que nous avons toujours procédé en respectant nos lois et nos coutumes républicaines mais surtout en veillant, tel un bon père de famille, sur le maigre patrimoine de notre précieux et si bien aimé Sénégal : c’est cela notre préférence et notre choix délibéré.
Gare à qui voudra nous priver de cette paix et de cette tranquilité sociales.
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