"RETIRER" N'EST PAS "DEGAGER"
«Louanges au peuple sénégalais!» pour sa grandeur et sa maturité politique.
Exigeant, mesuré et concis dans sa démarche : Nous ne voulons pas, à l’approche des élections, d’une loi qui change les règles du jeu en cours de jeu. (Lire mon texte : «Ticket présidentiel : Plan ou Implant ?». Nous voulons bien élire notre président de la république (plus de 50 pour cent des suffrages)
Message, on ne peut plus clair, délivré avec une détermination et une lucidité sans failles.
Aussi bien le Gouvernement, l’Opposition que la Société civile l’ont appris à leurs dépens. Le premier pour s’en désoler les deux autres pour déchanter!
En effet, devant la ferme résolution de la jeunesse, le Pouvoir avait quelque peu
paniqué et avait redouté le pire face à l’éventualité d’un amalgame entre retirer une loi impopulaire et désavouer la politique générale d’un Gouvernement : C’est que le spectre d’un débordement «en mode saison : Printemps ou Été, c'est selon, n’est jamais bien loin».
La tentative de « holdup » de l’Opposition a été déjouée avec sagacité et
détermination.
Tout comme « tuer n’est pas jouer », « retirer n’est pas dégager » le peuple sans ambiguïté a voulu être clair là-dessus. Sitôt la mission accomplie les jeunes se sont retirés et sont rentrés tranquillement chez eux attendant avec sérénité le 26 février 2012 pour s’acquitter dignement de leur devoir civique avec la même opiniâtreté.
Aux gesticulations et manœuvres jubilatoires de l’Opposition d’opérer de manière sournoise un glissement sémantique, le brave peuple a répondu avec dédain et hauteur, se dispersant calmement pour vaquer à ses autres occupations.
En résistant au piège tendu par l’Opposition (effet d’entrainement), le peuple a montré son sens élevé de la mesure avec un esprit de discernement conséquent et responsable démontrant de ce fait son attachement à la stabilité politique et à l’exigence d’une transition démocratique apaisée.
Quelle leçon de civisme, de citoyenneté et de patriotisme administrée au monde entier en cette journée du 23 Juin 2011 par cette belle jeunesse sénégalaise.
Le peuple sénégalais est "un peuple leader" dans tous les combats pour la Démocratie et la légalité républicaine. Il s’est toujours illustré au bon moment et de la plus belle manière chaque fois que de besoin.
C’est ce qu’il a fait devant son Parlement en toute souveraineté.
Le reste n’est rien de plus qu’un épisode d’un feuilleton de téléréalité dont ont
été protagonistes exclusifs, les députés du groupe parlementaire majoritaire à
l’Assemblée nationale sénégalaise.
La science politique sénégalaise et mondiale s’est enrichie à cette occasion d’un
vocabulaire nouveau : le masochisme politique (version séance plénière).
Tout seul dans l’enceinte de l’hémicycle, le groupe parlementaire libéral, sous l’égide de Doudou Wade et de Maitre Babou, s’est laissé aller devant les téléspectateurs de la télévision nationale à une séance d’auto-flagellation d’une violence indescriptible.
Chacun s’en donnant à cœur joie dans l’escalade du plaisir dans la délation, dans l’auto dérision et dans l’auto avilissement, comme s’il n’était pas possible à ces comédiens d’un jour, de rejeter ce projet en toute discrétion en signifiant avec fermeté (en interne) loin des
cameras, aux camarades du gouvernement toute la charge émotionnelle négative et
défavorable contenue dans cette mesure.
Si cela n’est pas une conspiration ça l’y ressemble à s’y méprendre.
L’impardonnable et très arrogant Moussa Sy, anti heros par excellence: jouant au Zorro contre son propre
camp avec un talent tellement inouï qu’un de ses collègues surpris par cette soudaine énergie, lui cracha à la figure en lui reprochant que s’il s’était investi avec le même talent lors des locales de 2009 il n’aurait sûrement jamais été en ballotage (défavorable d’ailleurs) avec le novice en politique de surcroît piètre chanteur qu’est Demba Dia.
La politique n’étant pas un jeu à somme nulle on peut toujours comprendre les tentatives de récupérations de part et d’autre, des uns et des autres ce n’est pas un mal en soi (Société civile, Marabouts, Opposition, Pouvoir, etc.) mais la seule vérité constante en cette journée mémorable reste celle-ci : le peuple demeure le seul maître du jeu et il n’entend être abusé par personne.
Qui en cette date du 23 juin 2011 au Sénégal et dans le monde, ne l’a pas appris, les uns à leurs dépens, les autres à leurs comptes?
Vive le Sénégal, Vive la Jeunesse sénégalaise, vive la Démocratie.
Exigeant, mesuré et concis dans sa démarche : Nous ne voulons pas, à l’approche des élections, d’une loi qui change les règles du jeu en cours de jeu. (Lire mon texte : «Ticket présidentiel : Plan ou Implant ?». Nous voulons bien élire notre président de la république (plus de 50 pour cent des suffrages)
Message, on ne peut plus clair, délivré avec une détermination et une lucidité sans failles.
Aussi bien le Gouvernement, l’Opposition que la Société civile l’ont appris à leurs dépens. Le premier pour s’en désoler les deux autres pour déchanter!
En effet, devant la ferme résolution de la jeunesse, le Pouvoir avait quelque peu
paniqué et avait redouté le pire face à l’éventualité d’un amalgame entre retirer une loi impopulaire et désavouer la politique générale d’un Gouvernement : C’est que le spectre d’un débordement «en mode saison : Printemps ou Été, c'est selon, n’est jamais bien loin».
La tentative de « holdup » de l’Opposition a été déjouée avec sagacité et
détermination.
Tout comme « tuer n’est pas jouer », « retirer n’est pas dégager » le peuple sans ambiguïté a voulu être clair là-dessus. Sitôt la mission accomplie les jeunes se sont retirés et sont rentrés tranquillement chez eux attendant avec sérénité le 26 février 2012 pour s’acquitter dignement de leur devoir civique avec la même opiniâtreté.
Aux gesticulations et manœuvres jubilatoires de l’Opposition d’opérer de manière sournoise un glissement sémantique, le brave peuple a répondu avec dédain et hauteur, se dispersant calmement pour vaquer à ses autres occupations.
En résistant au piège tendu par l’Opposition (effet d’entrainement), le peuple a montré son sens élevé de la mesure avec un esprit de discernement conséquent et responsable démontrant de ce fait son attachement à la stabilité politique et à l’exigence d’une transition démocratique apaisée.
Quelle leçon de civisme, de citoyenneté et de patriotisme administrée au monde entier en cette journée du 23 Juin 2011 par cette belle jeunesse sénégalaise.
Le peuple sénégalais est "un peuple leader" dans tous les combats pour la Démocratie et la légalité républicaine. Il s’est toujours illustré au bon moment et de la plus belle manière chaque fois que de besoin.
C’est ce qu’il a fait devant son Parlement en toute souveraineté.
Le reste n’est rien de plus qu’un épisode d’un feuilleton de téléréalité dont ont
été protagonistes exclusifs, les députés du groupe parlementaire majoritaire à
l’Assemblée nationale sénégalaise.
La science politique sénégalaise et mondiale s’est enrichie à cette occasion d’un
vocabulaire nouveau : le masochisme politique (version séance plénière).
Tout seul dans l’enceinte de l’hémicycle, le groupe parlementaire libéral, sous l’égide de Doudou Wade et de Maitre Babou, s’est laissé aller devant les téléspectateurs de la télévision nationale à une séance d’auto-flagellation d’une violence indescriptible.
Chacun s’en donnant à cœur joie dans l’escalade du plaisir dans la délation, dans l’auto dérision et dans l’auto avilissement, comme s’il n’était pas possible à ces comédiens d’un jour, de rejeter ce projet en toute discrétion en signifiant avec fermeté (en interne) loin des
cameras, aux camarades du gouvernement toute la charge émotionnelle négative et
défavorable contenue dans cette mesure.
Si cela n’est pas une conspiration ça l’y ressemble à s’y méprendre.
L’impardonnable et très arrogant Moussa Sy, anti heros par excellence: jouant au Zorro contre son propre
camp avec un talent tellement inouï qu’un de ses collègues surpris par cette soudaine énergie, lui cracha à la figure en lui reprochant que s’il s’était investi avec le même talent lors des locales de 2009 il n’aurait sûrement jamais été en ballotage (défavorable d’ailleurs) avec le novice en politique de surcroît piètre chanteur qu’est Demba Dia.
La politique n’étant pas un jeu à somme nulle on peut toujours comprendre les tentatives de récupérations de part et d’autre, des uns et des autres ce n’est pas un mal en soi (Société civile, Marabouts, Opposition, Pouvoir, etc.) mais la seule vérité constante en cette journée mémorable reste celle-ci : le peuple demeure le seul maître du jeu et il n’entend être abusé par personne.
Qui en cette date du 23 juin 2011 au Sénégal et dans le monde, ne l’a pas appris, les uns à leurs dépens, les autres à leurs comptes?
Vive le Sénégal, Vive la Jeunesse sénégalaise, vive la Démocratie.
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