Articles

M'BACKE N'DIAYE: SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

M'BACKE N'DIAYE: SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

ACCUEILLIR AUSSI LE LEADER AFRO-AMERICAIN ET PAS SEULEMENT LE PRESIDENT ETRANGER

J’ai voulu, à ma façon, souhaiter la bienvenue à l’honorable « président » de la toute première puissance mondiale Mister Barack Hussein Obama en terre "Térangalaise". Je ne cache pas, cependant, mon désir enthousiaste d’accueillir « surtout » le leader "afro-américain" le plus charismatique et le plus en vue en ce début de siècle si prometteur pour le « continent noir ». S’il nous faut, nous autres « africains d’Afrique », faire de sorte que les « afro-américains » se sentent chez eux partout en Afrique, terre de leurs ancêtres, ils leur incombent, à eux, de penser, à l'exemple des "euro-américains", à revenir vers leur patrie d’origine pour y « implanter » « science » et « technologie » grâce aux transferts de connaissances acquises dans les domaines pointus du Savoir moderne. Tout comme les « euro-américains » l'ont fait pour leurs frères restés sur le « vieux continent ». Il faut savoir que toutes les grandes entreprises européennes sont d

JOUER AVEC LE FEU OU CRIER AU FEU ?

Image
    LES DEMONS DE LA DIVISION   On parle de plus en plus, au Sénégal, d'une " capture " de l'Etat et de ses ressources financières par une frange ethnique largement minoritaire (les toucouleurs: ministères de l'économie et des finances, budget, questeur à l'Assemblée nationale, impôts et domaines, tresor publique, bref toute la colonne vertébrale des finances de publiques de l'Etat sénégalais)  L'avez-vous aussi constaté ?  Et si oui jusqu'à quel point cela vous choque -t-il ?  On me reproche, parfois, lorsque que je me mets à aborder cette question avec certains de mes compatriotes, pourtant sincères mais que moi je qualifie d'adeptes du "fatalisme" que " je joue avec le feu "   Je pense? pour ma part, que ceux qui mènent cette politique ouvertement " éthniciste " sont plus indiqués à subir ce genre de critique et de mise en garde que celui qui ne fait que la dénoncer publiquement.   Ceux qui jouent avec le feu, c

IL FAUT PUNIR MACKY SALL

Mr Macky Sall, c'est bien connu, est un menteur patenté, un fieffé bonimenteur c'est reconnu: il vient de démontrer à la face du monde politique et devant les électeurs sénégalais son audacieuse habileté à subvertir la vérité et à corrompre la réalité. Cet esprit retors vient d’annoncer dans les médias la présence de mercenaires étrangers (Ivoiriens, Guinéens, sierra Léonais, Bissau-guinéens, etc.) qui seraient, selon ce perfide, recrutés par le régime en place afin de s’en prendre aux acteurs de la société civile, aux leaders de l’opposition, à leurs biens ainsi qu’aux membres de leurs familles. Mr Macky Sall revient, ainsi, à la charge après avoir appelé, ouvertement, à la désobéissance civile et menacé d'installer un gouvernement parallèle quelques mois auparavant. Cette fois, ce poltron irresponsable, tente d’installer la peur et l’anxiété au sein de la population hypothéquant ainsi leurs vies ainsi que celles d’étrangers paisiblement installés chez nous depuis des lust

"RETIRER" N'EST PAS "DEGAGER"

« Louanges au peuple sénégalais! » pour sa grandeur et sa maturité politique. Exigeant, mesuré et concis dans sa démarche : Nous ne voulons pas, à l’approche des élections, d’une loi qui change les règles du jeu en cours de jeu . ( Lire mon texte : «Ticket présidentiel : Plan ou Implant ? ». Nous voulons bien élire notre président de la république (plus de 50 pour cent des suffrages) Message, on ne peut plus clair, délivré avec une détermination et une lucidité sans failles. Aussi bien le Gouvernement , l’ Opposition que la Société civile l’ont appris à leurs dépens. Le premier pour s’en désoler les deux autres pour déchanter! En effet, devant la ferme résolution de la jeunesse, le Pouvoir avait quelque peu paniqué et avait redouté le pire face à l’éventualité d’un amalgame entre retirer une loi impopulaire et désavouer la politique générale d’un Gouvernement : C’est que le spectre d’un débordement «en mode saison : Printemps ou Été, c'est selon, n’est jamais bien loin». La tent

TICKET PRESIDENTIEL : PLAN OU IMPLANT

Beaucoup, dans l’opposition sénégalaise, ont senti dans la dernière trouvaille présidentielle les relents forts d’un plan en catimini de succession du pouvoir par désignation ou par adoubement si vous préférez une expression tirée du vocabulaire médiéval. Cette opinion procède, selon toute vraisemblance, d’une déduction que je résumerais, si vous le permettez, en une formule simple : « la dialectique du pavillon et de la marchandise » Abdoulaye Wade serait, grâce à son bilan, un candidat redoutable mais qui s’abrite sous un pavillon délabré qui ne couvre pas totalement la bonne marchandise qu’il est. C’est pourquoi, par l’entremise d’un argument certes fallacieux mais non moins pertinent ( l’âge avancé du candidat- président ) on veut disqualifier le chef historique et emblématique du PDS . Sachant qu’avec le nouveau projet de loi cet argument tant agité par les détracteurs du président tombe lamentablement en déshérence. Que ne faudrait-il pas faire, alors, pour s’assurer de sa non

NOUS SOMMES UN POUVOIR !

En tournant le bouton de mon téléviseur, la semaine dernière, je suis tombé sur cette déclaration du président de la fameuse UMS ( Union des Magistrats du Sénégal ) dans laquelle, me semblait-il, il assimilait son association à un pouvoir : Nous sommes un pouvoir s’insurgeait-il ulcéré ! Cela me fit instinctivement pouffer de rire mais sentant la gravité de l’impact d’une telle déclaration sur les couches populaires ( profanes ) formant la majorité de la population, sur les praticiens du droit ( spécialistes ) et sur la pensée politique de manière générale ( les philosophes ), je me ravisais immédiatement sans doute rattrapé par la gravité d’une telle revendication . C’était quand même « le président » de la toute puissante et prestigieuse Union des Magistrats du Sénégal qui s’exprimait ainsi ! La paralysie du système judiciaire depuis quelque temps c’est bien lui et ses collègues! Certainement, ce magistrat visait-il par « nous » le « pouvoir judiciaire » considéré par les thé