LE DRAME TUNISIEN : L'IMPERTINENCE DU LIBERALISME EN PAYS MUSULMAN
Le feu !
S’immoler par le feu c’est le triste et désolant modus-operandi choisi par le jeune musulman, tunisien, diplômé en études supérieures et reconverti, faute de mieux, en commerçant ambulant, pour porter sur la place publique mondiale le message de désespoir et de galère infernale dans laquelle se démènent, comme de beaux diables, tous les laissés pour comptes de l’Etat libéral tunisien
Dévoré par le feu, curieuse façon d’exprimer son ras-le-bol car, le feu symbolise par excellence l’Enfer dans le conscient aussi bien que dans le Subconscient des masses populaires arabo-musulmanes.
Le suicide demeure dans ces sociétés un acte condamnable suivant la religion islamique. Pourquoi le jeune musulman de 26 ans en est il arrivé à s’abandonner à cet acte de désespoir alors que l’Islam prône de manière contraignante la persévérance et l’obstination face à l’adversité ?
Partant de cet acte la révolution tunisienne, s’il faut l’appeler ainsi, n’est pas le fait ou la conséquence d’un mouvement de pensée émancipateur, il n’y a pas derrière ce brusque mouvement un idéal de justice et de progrès humain réfléchi et planifié. Ce fut une saute d’humeur provoquée par des circonstances particulières. Cette révolution là n’a pas d’assises sociopolitiques et économiques à priori, elle est spontanée et naïve. C’est une insurrection populaire où des jeunes scandent à tue tête non pas de grands principes d’égalité et de justice sociale mais plutôt réclament des sous : De l’argent, on veut de l’argent clamaient ils de concert !
C’est la raison pour laquelle chacun veut récupérer ce soulèvement pour soi, aussi bien victimes comme bourreaux ou exilés politiques ! Des hommes et femmes providentiels, opportunistes ou improvisés leaders de circonstances. Il apparait ainsi clairement que le pauvre président Ben Ali n’est pas plus dictateur que ne l’est Sarkozy ou le premier ministre irlandais ou le chef de l’Etat Grec. Je ne le dis pas du fait qu’il a été démocratiquement élu par son peuple ! Non, je le dis par ce que Ben Ali et la Tunisie qu’il s’est efforcé de forger, de mêmes que l’Irlande, la Grèce ou autres pays mis à genoux par la crise économique, ne sont que de simples reflets de ce que les « maîtres du monde qui se réunissent à Davos », au G 7 ou 20 ont décidé d’en faire. Les crises économiques créent les guerres, elles favorisent les révoltes et les insurrections. Les peuples majeurs les repoussent, désormais, en dehors de leurs frontières et les circonscrivent dans des zones d’influences où les flux et les mouvements de richesses échouent systématiquement et inéluctablement sur les berges des pays politiquement stables et dominateurs. Toujours le meilleur et jamais le pire : c’est la politique monétaire et financière imposée par l’occident impérialiste. Comme chacun sait décoloniser ce n’est pas mettre fin au système colonial mais c’est prolonger et perpétuer autrement la colonisation. C’est comme construire et déconstruire. Ce ne sont pas des termes antinomiques. Les exemples de la Côte-d’Ivoire, de la Tunisie, de l’Algérie, etc. en sont des illustrations parfaites
Le titre de cet article aurait pu tout aussi bien être : le drame africain : l’impertinence du Libéralisme en Afrique. Dans les pays à tradition musulmane comme la Tunisie il est inconcevable de manger à sa faim en laissant le voisin sur sa faim ! Et c’est aussi valable pour les pays africains qui partagent cette même conception de la solidarité sociale.
Comment peut-on laisser coexister côte à côte une misère si laborieuse en face d’une opulence aussi oisive, aussi arrogante et si peu soucieuse de partager la misère du peuple ?
La religion ne le permet pas. Elle autorise de surcroit de s’y opposer par tous les moyens. Pour ces sociétés fortement travaillées par le fait religieux la présence concurrentielle d’autres principes comportementaux dont celui notamment de consommation ne dilue en rien l’addiction viscérale des citoyens aux obligations et devoirs de partages qui caractérisent les sociétés musulmanes ou traditionnelles.
C’est ce que Ben Ali et consorts ont perdu de vue, ils vivaient en libéraux occidentalisés et non pas en musulmans ou africains libéraux !
Sa femme, ses enfants ainsi que sa belle famille faisaient leurs emplettes à Paris, Londres, Amsterdam, New-York, Dubaï, etc.
L’individualisme, l’esprit d’entreprise, la concurrence, l’épargne, l’accumulation de la richesse, solidarité sélective, la financiarisation des rapports humains, la « mercantilisation » ou marchandisation du bonheur, toutes choses que l’on épinglait naguère, dans les lois du capitalisme économique en Occident et qui aujourd’hui fermentent le pain quotidien de nos malheureuses existences. Ce sont les sociétés arabo-africaines qui se libéralisent ou bien alors assisterait-t- on au développement hypertrophié de l’homo-oeconomicus et à son retour en puissance?
Eternel dilemme entre l’individu et la société !
Je m’étais opposé, en son temps, avec la dernière énergie à l’adjonction de l’adjectif « libéral » au nom du parti, le PDS ; non pas que je n’eusse pas de convictions libérales, loin de là, mais que de l’histoire de la trajectoire du parti démocratique sénégalais, du projet de société présidentiel j’avais une vision bien particulière par rapport à la grande histoire du Libéralisme et de ses hauts faits d’armes à travers le monde. Le libéralisme Wadien n’avait strictement rien ou pas grand-chose à voir avec celui qui a poussé l’Europe à sacrifier des millions de vie humaines sur l’autel du progrès industriel et de la technologie moderne! La vision du président Wade en matière de libéralisme économique était strictement calquée sur celle de la doctrine mouride : travailler, toujours travailler encore travailler comme si l’on ne devait jamais quitter cette terre et prier sans répit avec la conviction que la mort pouvait frapper à tout moment.
L’engagement du président Wade pour tout ce qui se rapporte aux éventements
socioreligieux (Magal, Gamou, action en faveur des Daaras, de l’église catholique, assistantes de toutes sortes en direction des personnes du troisième âge, évacuation sanitaires de personnalités politiques, civiles, et religieuses, etc.) est reconnu et apprécié indifféremment par toutes les composantes de la société sénégalaise.
Pour moi il y’a le Libéralisme économique et le libéralisme commun comme on peut le constater dans la différence de sémantique entre le Sens et bon sens ! Ce dernier est diffus, chacun s’en prévaut allégrement contrairement au Sens de notre vie qui est individuel, particulier et résulte de l’histoire personnelle de chacun : le Libéralisme économique n’est rien d’autre que l’histoire de quelques peuples d’Europe dont Principalement le Royaume-Uni. C’est une expérience unique née dans le monde anglo-saxon. La civilisation occidentale est en réalité et plus précisément une civilisation anglo-saxonne ! Tous les autres peuples d’Europe s’en sont accommodés et recherchent en permanence un moyen de s’y adapter.
L’initiative privé, le goût d’entreprendre, la volonté de création de plus-values, le marché, la loi de l’offre et de la demande sont, certes, des valeurs universelles mais dont nous sommes capables d’appréhender et de subvertir leurs mise en application en suivant une approche humaniste puisque justement nous sommes et nous demeurons des humains et que notre sort est irrémédiablement lié à celui de nos semblables. Il n’y a pas de richesse en dehors de la solidarité il n’yen a pas en opposition à la santé, à la salubrité publiques, à l’ordre public dans le cadre d’une « res-publica » (ensemble organisés de structures dont l’objectif est la satisfaction de besoins exprimés à travers la volonté de la majorité) où tous se sentent concernés par le bonheur de chacun. C’est à mon avis le défaut d’avoir assimilé tout cela qui a été à l’origine du malheur de Ben Ali et de son gouvernement !
Ajoutons à cela corruption, passe-droit, brimades policières, confiscation des droits élémentaires : restriction de la liberté d’expression, absence de pluralisme démocratique etc.
Toutes choses qui comparativement à notre pays le Sénégal sont bafouées et niées au quotidien à la population tunisienne.
C’est la raison pour laquelle l’histoire démentira tous les incendiaires, pyromanes qui « crient » leurs échecs et leurs angoisses à la face du peuple devant la longévité de leur attente sur les bancs inconfortables de l’opposition.
Quel n’est pas l’étonnement et le dégoût du peuple par rapport à ces «irresponsables politiques» devant leur empressement de voir une éventuelle « déchéance chaotique du pouvoir » à défaut d’un espoir, même maigre, d’être investis démocratiquement par le peuple souverain !
Pousser la république à la rue, se ruer vers la rue pour récupérer un « pouvoir » dans la rue comme cela aurait pu être le cas en Tunisie n’eût été la rapide et efficace intervention d’une armée forte et bien organisée voila le rêve de notre bruyante et inélégante opposition ! Le peuple les connait tous : Bathiely, Barthelemy, Coulibaly, Macky, idy tous des déguerpis des suffrages des sénégalais !
Macabre ambition, pour « ceux qui crient », que de vouloir faire partir un président démocratiquement élu avant la fin de son mandat légal. Sachez, chers messieurs les fossoyeurs de la démocratie que le pouvoir se reçoit, on ne l’arrache pas des mains de ses légitimes détenteurs. Dans une Démocratie on sollicite le pouvoir à échéance due. C’est ce que l’on appelle la patience démocratique. Vos appels à la révolte et vos attitudes réactionnaires sont des infractions permanentes à l’ordre public démocratique et républicain ! Kaay jiitéňu moo gene wèrr tay ma jiité lèen ! disent sagement les Wolofs. C’est la différence entre légitimité et usurpation
Lorsque la paix et la tranquillité publiques sont troublées par les acteurs mêmes du jeu politique dans l’objectif de provoquer la désintégration des structures étatiques, les conséquences à redouter ne seront pas seulement politiques ; l’économie, le social et le religieux seront aussi mis à contribution : l’exemple ivoirien est là pour nous le rappeler.
Ceux qui aiment le Sénégal d’un amour sincère et inconditionnel par le seul fait qu’il s’agit de leurs pays ainsi que celui de leurs aïeuls, et qu’ils rêvent de le transmettre à leurs enfants protégé de tout aléa, immunisé de tout mal ne permettront jamais qu’il brûle comme a brûlé ce pauvre jeune homme de vingt-six ans (Dieu ait pitié de son âme) qui avant même son enterrement a vu se repositionner d’autres prédateurs politiques si ce ne sont les mêmes ou presque dans une Tunisie qui ne sera, pour le moins, dans les vingt prochaines années, ni plus libre, ni plus démocratique ni moins atteinte par la crise économique et financière mondiale : Il n’y a, à mon sens, qu’un seul coupable et c’est le système capitaliste financier occidental mondialisé et une seule victime ceux qui, comme le tragiquement célèbre « martyre de l’inutile » Mohamed Bouazizi, jeune musulman diplômé, ne l’auront pas compris au point de tomber aussi vainement et aussi fatalement dans le désespoir et le néant !
Un geste que n’agrée ni les hommes ni Le Dieu unique et rédempteur
Quel gâchis !
S’immoler par le feu c’est le triste et désolant modus-operandi choisi par le jeune musulman, tunisien, diplômé en études supérieures et reconverti, faute de mieux, en commerçant ambulant, pour porter sur la place publique mondiale le message de désespoir et de galère infernale dans laquelle se démènent, comme de beaux diables, tous les laissés pour comptes de l’Etat libéral tunisien
Dévoré par le feu, curieuse façon d’exprimer son ras-le-bol car, le feu symbolise par excellence l’Enfer dans le conscient aussi bien que dans le Subconscient des masses populaires arabo-musulmanes.
Le suicide demeure dans ces sociétés un acte condamnable suivant la religion islamique. Pourquoi le jeune musulman de 26 ans en est il arrivé à s’abandonner à cet acte de désespoir alors que l’Islam prône de manière contraignante la persévérance et l’obstination face à l’adversité ?
Partant de cet acte la révolution tunisienne, s’il faut l’appeler ainsi, n’est pas le fait ou la conséquence d’un mouvement de pensée émancipateur, il n’y a pas derrière ce brusque mouvement un idéal de justice et de progrès humain réfléchi et planifié. Ce fut une saute d’humeur provoquée par des circonstances particulières. Cette révolution là n’a pas d’assises sociopolitiques et économiques à priori, elle est spontanée et naïve. C’est une insurrection populaire où des jeunes scandent à tue tête non pas de grands principes d’égalité et de justice sociale mais plutôt réclament des sous : De l’argent, on veut de l’argent clamaient ils de concert !
C’est la raison pour laquelle chacun veut récupérer ce soulèvement pour soi, aussi bien victimes comme bourreaux ou exilés politiques ! Des hommes et femmes providentiels, opportunistes ou improvisés leaders de circonstances. Il apparait ainsi clairement que le pauvre président Ben Ali n’est pas plus dictateur que ne l’est Sarkozy ou le premier ministre irlandais ou le chef de l’Etat Grec. Je ne le dis pas du fait qu’il a été démocratiquement élu par son peuple ! Non, je le dis par ce que Ben Ali et la Tunisie qu’il s’est efforcé de forger, de mêmes que l’Irlande, la Grèce ou autres pays mis à genoux par la crise économique, ne sont que de simples reflets de ce que les « maîtres du monde qui se réunissent à Davos », au G 7 ou 20 ont décidé d’en faire. Les crises économiques créent les guerres, elles favorisent les révoltes et les insurrections. Les peuples majeurs les repoussent, désormais, en dehors de leurs frontières et les circonscrivent dans des zones d’influences où les flux et les mouvements de richesses échouent systématiquement et inéluctablement sur les berges des pays politiquement stables et dominateurs. Toujours le meilleur et jamais le pire : c’est la politique monétaire et financière imposée par l’occident impérialiste. Comme chacun sait décoloniser ce n’est pas mettre fin au système colonial mais c’est prolonger et perpétuer autrement la colonisation. C’est comme construire et déconstruire. Ce ne sont pas des termes antinomiques. Les exemples de la Côte-d’Ivoire, de la Tunisie, de l’Algérie, etc. en sont des illustrations parfaites
Le titre de cet article aurait pu tout aussi bien être : le drame africain : l’impertinence du Libéralisme en Afrique. Dans les pays à tradition musulmane comme la Tunisie il est inconcevable de manger à sa faim en laissant le voisin sur sa faim ! Et c’est aussi valable pour les pays africains qui partagent cette même conception de la solidarité sociale.
Comment peut-on laisser coexister côte à côte une misère si laborieuse en face d’une opulence aussi oisive, aussi arrogante et si peu soucieuse de partager la misère du peuple ?
La religion ne le permet pas. Elle autorise de surcroit de s’y opposer par tous les moyens. Pour ces sociétés fortement travaillées par le fait religieux la présence concurrentielle d’autres principes comportementaux dont celui notamment de consommation ne dilue en rien l’addiction viscérale des citoyens aux obligations et devoirs de partages qui caractérisent les sociétés musulmanes ou traditionnelles.
C’est ce que Ben Ali et consorts ont perdu de vue, ils vivaient en libéraux occidentalisés et non pas en musulmans ou africains libéraux !
Sa femme, ses enfants ainsi que sa belle famille faisaient leurs emplettes à Paris, Londres, Amsterdam, New-York, Dubaï, etc.
L’individualisme, l’esprit d’entreprise, la concurrence, l’épargne, l’accumulation de la richesse, solidarité sélective, la financiarisation des rapports humains, la « mercantilisation » ou marchandisation du bonheur, toutes choses que l’on épinglait naguère, dans les lois du capitalisme économique en Occident et qui aujourd’hui fermentent le pain quotidien de nos malheureuses existences. Ce sont les sociétés arabo-africaines qui se libéralisent ou bien alors assisterait-t- on au développement hypertrophié de l’homo-oeconomicus et à son retour en puissance?
Eternel dilemme entre l’individu et la société !
Je m’étais opposé, en son temps, avec la dernière énergie à l’adjonction de l’adjectif « libéral » au nom du parti, le PDS ; non pas que je n’eusse pas de convictions libérales, loin de là, mais que de l’histoire de la trajectoire du parti démocratique sénégalais, du projet de société présidentiel j’avais une vision bien particulière par rapport à la grande histoire du Libéralisme et de ses hauts faits d’armes à travers le monde. Le libéralisme Wadien n’avait strictement rien ou pas grand-chose à voir avec celui qui a poussé l’Europe à sacrifier des millions de vie humaines sur l’autel du progrès industriel et de la technologie moderne! La vision du président Wade en matière de libéralisme économique était strictement calquée sur celle de la doctrine mouride : travailler, toujours travailler encore travailler comme si l’on ne devait jamais quitter cette terre et prier sans répit avec la conviction que la mort pouvait frapper à tout moment.
L’engagement du président Wade pour tout ce qui se rapporte aux éventements
socioreligieux (Magal, Gamou, action en faveur des Daaras, de l’église catholique, assistantes de toutes sortes en direction des personnes du troisième âge, évacuation sanitaires de personnalités politiques, civiles, et religieuses, etc.) est reconnu et apprécié indifféremment par toutes les composantes de la société sénégalaise.
Pour moi il y’a le Libéralisme économique et le libéralisme commun comme on peut le constater dans la différence de sémantique entre le Sens et bon sens ! Ce dernier est diffus, chacun s’en prévaut allégrement contrairement au Sens de notre vie qui est individuel, particulier et résulte de l’histoire personnelle de chacun : le Libéralisme économique n’est rien d’autre que l’histoire de quelques peuples d’Europe dont Principalement le Royaume-Uni. C’est une expérience unique née dans le monde anglo-saxon. La civilisation occidentale est en réalité et plus précisément une civilisation anglo-saxonne ! Tous les autres peuples d’Europe s’en sont accommodés et recherchent en permanence un moyen de s’y adapter.
L’initiative privé, le goût d’entreprendre, la volonté de création de plus-values, le marché, la loi de l’offre et de la demande sont, certes, des valeurs universelles mais dont nous sommes capables d’appréhender et de subvertir leurs mise en application en suivant une approche humaniste puisque justement nous sommes et nous demeurons des humains et que notre sort est irrémédiablement lié à celui de nos semblables. Il n’y a pas de richesse en dehors de la solidarité il n’yen a pas en opposition à la santé, à la salubrité publiques, à l’ordre public dans le cadre d’une « res-publica » (ensemble organisés de structures dont l’objectif est la satisfaction de besoins exprimés à travers la volonté de la majorité) où tous se sentent concernés par le bonheur de chacun. C’est à mon avis le défaut d’avoir assimilé tout cela qui a été à l’origine du malheur de Ben Ali et de son gouvernement !
Ajoutons à cela corruption, passe-droit, brimades policières, confiscation des droits élémentaires : restriction de la liberté d’expression, absence de pluralisme démocratique etc.
Toutes choses qui comparativement à notre pays le Sénégal sont bafouées et niées au quotidien à la population tunisienne.
C’est la raison pour laquelle l’histoire démentira tous les incendiaires, pyromanes qui « crient » leurs échecs et leurs angoisses à la face du peuple devant la longévité de leur attente sur les bancs inconfortables de l’opposition.
Quel n’est pas l’étonnement et le dégoût du peuple par rapport à ces «irresponsables politiques» devant leur empressement de voir une éventuelle « déchéance chaotique du pouvoir » à défaut d’un espoir, même maigre, d’être investis démocratiquement par le peuple souverain !
Pousser la république à la rue, se ruer vers la rue pour récupérer un « pouvoir » dans la rue comme cela aurait pu être le cas en Tunisie n’eût été la rapide et efficace intervention d’une armée forte et bien organisée voila le rêve de notre bruyante et inélégante opposition ! Le peuple les connait tous : Bathiely, Barthelemy, Coulibaly, Macky, idy tous des déguerpis des suffrages des sénégalais !
Macabre ambition, pour « ceux qui crient », que de vouloir faire partir un président démocratiquement élu avant la fin de son mandat légal. Sachez, chers messieurs les fossoyeurs de la démocratie que le pouvoir se reçoit, on ne l’arrache pas des mains de ses légitimes détenteurs. Dans une Démocratie on sollicite le pouvoir à échéance due. C’est ce que l’on appelle la patience démocratique. Vos appels à la révolte et vos attitudes réactionnaires sont des infractions permanentes à l’ordre public démocratique et républicain ! Kaay jiitéňu moo gene wèrr tay ma jiité lèen ! disent sagement les Wolofs. C’est la différence entre légitimité et usurpation
Lorsque la paix et la tranquillité publiques sont troublées par les acteurs mêmes du jeu politique dans l’objectif de provoquer la désintégration des structures étatiques, les conséquences à redouter ne seront pas seulement politiques ; l’économie, le social et le religieux seront aussi mis à contribution : l’exemple ivoirien est là pour nous le rappeler.
Ceux qui aiment le Sénégal d’un amour sincère et inconditionnel par le seul fait qu’il s’agit de leurs pays ainsi que celui de leurs aïeuls, et qu’ils rêvent de le transmettre à leurs enfants protégé de tout aléa, immunisé de tout mal ne permettront jamais qu’il brûle comme a brûlé ce pauvre jeune homme de vingt-six ans (Dieu ait pitié de son âme) qui avant même son enterrement a vu se repositionner d’autres prédateurs politiques si ce ne sont les mêmes ou presque dans une Tunisie qui ne sera, pour le moins, dans les vingt prochaines années, ni plus libre, ni plus démocratique ni moins atteinte par la crise économique et financière mondiale : Il n’y a, à mon sens, qu’un seul coupable et c’est le système capitaliste financier occidental mondialisé et une seule victime ceux qui, comme le tragiquement célèbre « martyre de l’inutile » Mohamed Bouazizi, jeune musulman diplômé, ne l’auront pas compris au point de tomber aussi vainement et aussi fatalement dans le désespoir et le néant !
Un geste que n’agrée ni les hommes ni Le Dieu unique et rédempteur
Quel gâchis !
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