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SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

Il est communément reconnu à la « politique » la fonction d’organiser et de structurer la capacité des hommes à vivre en société. Or « le besoin de vivre ensemble » implique une certaine dose d’harmonie nécessaire à cette fin. Nous savons qu’un groupe humain même sobrement organisé à besoin d’ un minimum de consensus exprimé à travers un pacte social garantissant à tous la sécurité des biens, la sauvegarde de l’intégrité physique ainsi que la liberté d’accéder au savoir afin que par ce biais les membres de cette communauté parviennent à se mettre à l’abri du besoin et de la rareté. ( Éducation, instruction, travail et loisirs ). L’histoire des peuples est jalonnée de la quête d’ un savoir ou d’ un savoir-faire susceptibles de répondre à cette pressante demande . D’éminents penseurs ou hommes d’Etats ont rivalisés d’ardeur pour offrir à leurs peuples cette panacée à l’égard de laquelle les peuples nourrissent une attente plus que légitime pour la réalisation de leurs projets de

LE DRAME TUNISIEN : L'IMPERTINENCE DU LIBERALISME EN PAYS MUSULMAN

Le feu ! S’immoler par le feu c’est le triste et désolant modus-operandi choisi par le jeune musulman, tunisien, diplômé en études supérieures et reconverti, faute de mieux, en commerçant ambulant, pour porter sur la place publique mondiale le message de désespoir et de galère infernale dans laquelle se démènent, comme de beaux diables, tous les laissés pour comptes de l’Etat libéral tunisien Dévoré par le feu, curieuse façon d’exprimer son ras-le-bol car, le feu symbolise par excellence l’Enfer dans le conscient aussi bien que dans le Subconscient des masses populaires arabo-musulmanes. Le suicide demeure dans ces sociétés un acte condamnable suivant la religion islamique. Pourquoi le jeune musulman de 26 ans en est il arrivé à s’abandonner à cet acte de désespoir alors que l’Islam prône de manière contraignante la persévérance et l’obstination face à l’adversité ? Partant de cet acte la révolution tunisienne, s’il faut l’appeler ainsi, n’est pas le fait ou la conséquence d’un mouv

PDS, VERSION GENESE: COMMENT IMBRIQUER LA PETITE IDEE DANS LA GRANDE!

Au commencent était le logo , pardon, le sigle . Et le sigle était PDS . Soufflant tantôt le chaud tantôt le froid et bien souvent les deux à la fois tant et si bien qu’en 2000 , date de l’apocalypse socialiste , le PDS finit par étendre sa mainmise sur la planète Sénégal de façon quasiment révolutionnaire. C’était la fin d’un monde et la naissance d’un nouveau. Durant toute la période d’incubation de cette conquête, le maître d’œuvre Laye le Wahide , Premier moteur de ce cosmos créa, avec l’assistance de son principal collaborateur et homme de confiance l’Ange Iblissa , une galaxie qui avait illuminé la planète Sénégal durant 27 bonnes saisons Un beau matin, alors que chacun voguait plus ou moins tranquillement au dessus de son ministère érigé sur les nouvelles terres conquises, Laye le Wahide convoqua tous ses collaborateurs pour présenter sa nouvelle œuvre et il leur instruisit à cet effet le verset « laqad karam na béni Adam ». Adam devint, ainsi, un être béni donc disons le en

IVOIRIONS UN PEU : Recalés,Soudés, Recollés !

Je ne comprends pas que la communauté internationale soit si choquée et si surprise par la tournure prise par les événements politiques en république de Cote d’Ivoire. Qu’ya t’il de nouveau sous le soleil ivoirien ? A dire vrai que nous révèle cette élection présidentielle, de neuf , par rapport à la situation qui prévalait dans ce beau pays depuis prés d’une dizaine d’années ? Tout le monde est au courant que ce pays est coupé en deux depuis belle lurette selon le double critère de l’ethnie et de la religion . Tout le monde sait que le Nord et le Sud possédaient chacun son armée , son territoire et la commune volonté de ne plus vivre en communauté avec l’autre . Il ne manquait à l’appel, pour compléter la trilogie constitutive d’un Etat moderne, qu’un pouvoir politique démocratiquement élu pour exécuter la volonté populaire exprimée de part et d’autre. C’est désormais chose faite grâce à l'expression du suffrage populaire: chacun à voté pour son camp et chacun est sûr d’avoir fa

J’AI DÉJÀ BRULE "UN" CORAN !

UN HOMME A BRULE "UN" CORAN UN CHIEN A MORDU UN HOMME Une fois encore l’intelligence de l’American society of psychology a triomphé de l’obscurantisme des fanatiques et parfois même des non fanatiques musulmans. Encore une fois les Etats-Unis d’Amérique démontrent la supériorité des intelligences d’un système de domination du monde fondé sur la manipulation psychologique des individus et des groupes , appuyé par un complexe militaro-industriel à la pointe de la technologie ainsi que sur l’option d’une formule de ménagement politico-financier de caractère offensif et de portée tentaculaire. Comme toujours la stupidité du monde musulman et la carence de guidance éclairée éclatent au grand jour. " Un fait " anodin, normal, sans aucune importance politique accomplit par " un parfait inconnu " ne représentant pas plus que sa propre tête a fait bondir une grande partie du monde musulman provoquant au passage des morts, des blessés et un cortège de dégâts de to

GOUVERNANCE WADE LUMIERE SUR UNE PERSISTANTE CONFUSION SEMANTIQUE

Depuis la prise de fonction du chef de l’Etat Abdoulaye Wade en 2000 jusqu’à nos jours les principaux acteurs de la vie politico-médiatique du Sénégal butent invariablement sur la même difficulté : ils peinent à s’accorder sur un qualificatif, une dénomination, une étiquette à coller à l’exercice Wadienne du pouvoir. Trouver un nom à la manière de gérer le pays telle que pratiquée par le président Wade est la pierre d’achoppement à tout ceux qui débattent ou se débattent dans l’espace public sénégalais. Et cette difficulté est, à mon sens, à l’origine du plus grand quiproquo sémantique jamais constaté dans une démocratie moderne. Cette méprise sur la dénomination à donner de la gestion des affaires du pays pourrait même être considérée comme étant la première source de la plupart des difficultés de compréhension du régime de l’Alternance et son acceptation par ses pourfendeurs habituels. D’autant que cette lacune constatée dans le décryptage de l’option Wadienne de la présidence est

UNE LEVEE DE BOUCLIERS QUI EN DIT LONG

D’emblée, je choisirai de « dresser ma tente » en marge de la nouvelle vague de contestations qui fuse de part et d’autre de l’arène politique sénégalaise au sujet de la légitimité ( pour certains ) et de l’opportunité ( selon les autres ) ou non de la candidature de l’actuel président de la république aux présidentielles de 2012 . Sachant que, selon la loi fondamentale , la question de la légalité de ladite candidature est suffisamment mise en évidence, le légaliste que je suis s’en tiendra de façon responsable et citoyenne à la volonté expresse des constituants souverains. Reste, à présent, à recueillir l’avis dépassionné de l’observateur politique impartial. Quels arguments invoque-t-on à l’encontre de la déclaration de candidature du président de la république ? Primo : un aveu sans équivoque et non extorqué de son impossibilité à briguer un nouveau mandat en 2012 en méconnaissance flagrante des dispositions constitutionnelles. ( Faute politique : Argument opportun mais non opéran