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REFERENDUM DU 20 MARS 2016 : CLES DE LECTURE

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MACKY SALL, UN DISCOURS « ATTRAPE-NIGAUDS »

I. Foutaises et balivernes , Mr Macky Sall, c'est bien connu, est un menteur patenté, un fieffé bonimenteur c'est reconnu: il vient de démontrer à la face du monde politique et devant les électeurs sénégalais son audacieuse habileté à subvertir la vérité et à corrompre la réalité (lire mon article : Il faut punir Macky Sall http://mbackendiaye.blogspot.be/2011/07/mr-macky-sall-est-un-menteur-patente-un.html ) Dans son discours « attrape-nigauds », Macky Sall voulant esquiver, par anticipation, la clameur publique dont il était persuadé qu’elle serait consécutive à sa forfaiture, n’a pas hésité à « mouiller » le conseil constitutionnel (abrév. : C Cons) en lui faisant porter insidieusement la responsabilité de son infidélité à sa parole donnée. Tout le monde sait que le C Cons a, entre autres, deux missions essentielles en fonction desquelles il rend des décisions ayant des effets juridiques différents suivant la nature de saisine: a. Compétences contentieuses (juridiction

DESAMORCER LA TERREUR !

Une des vérités simples que j’ai pu tirer des rares disputes que j’ai parfois avec ma femme, une fois les esprits calmés, c’est qu’on ne doit pas sous estimer la douleur d’autrui, à fortiori, lorsque nous en sommes nous-mêmes les principaux auteurs. Autrement dit lorsqu’une personne choisit d’exprimer sa douleur ne vous étonnez pas de la façon dont elle l’extériorise, cette extériorisation est une liberté. C'est même une liberté vitale et elle donne la mesure même de la profondeur de la blessure infligée. Quid de la proportionnalité ? Pourriez-vous me rétorquer. Quelle devrait être la mesure de la riposte, On n’écrase quand même pas une mouche avec un bulldozer, c'est insensé me diriez vous; ce n’est pas proportionnel vous indigneriez vous, sûrement ! C’est vrai mutatis mutandis A ce stade me revient à l’esprit un vieux proverbe maure qu’une de nos maitresses à l’école I du Ksar à Nouakchott Mme Diop nous assénait à chaque fois que nous en venions aux mains suites à des

M'BACKE N'DIAYE: SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

M'BACKE N'DIAYE: SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

ACCUEILLIR AUSSI LE LEADER AFRO-AMERICAIN ET PAS SEULEMENT LE PRESIDENT ETRANGER

J’ai voulu, à ma façon, souhaiter la bienvenue à l’honorable « président » de la toute première puissance mondiale Mister Barack Hussein Obama en terre "Térangalaise". Je ne cache pas, cependant, mon désir enthousiaste d’accueillir « surtout » le leader "afro-américain" le plus charismatique et le plus en vue en ce début de siècle si prometteur pour le « continent noir ». S’il nous faut, nous autres « africains d’Afrique », faire de sorte que les « afro-américains » se sentent chez eux partout en Afrique, terre de leurs ancêtres, ils leur incombent, à eux, de penser, à l'exemple des "euro-américains", à revenir vers leur patrie d’origine pour y « implanter » « science » et « technologie » grâce aux transferts de connaissances acquises dans les domaines pointus du Savoir moderne. Tout comme les « euro-américains » l'ont fait pour leurs frères restés sur le « vieux continent ». Il faut savoir que toutes les grandes entreprises européennes sont d

JOUER AVEC LE FEU OU CRIER AU FEU ?

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    LES DEMONS DE LA DIVISION   On parle de plus en plus, au Sénégal, d'une " capture " de l'Etat et de ses ressources financières par une frange ethnique largement minoritaire (les toucouleurs: ministères de l'économie et des finances, budget, questeur à l'Assemblée nationale, impôts et domaines, tresor publique, bref toute la colonne vertébrale des finances de publiques de l'Etat sénégalais)  L'avez-vous aussi constaté ?  Et si oui jusqu'à quel point cela vous choque -t-il ?  On me reproche, parfois, lorsque que je me mets à aborder cette question avec certains de mes compatriotes, pourtant sincères mais que moi je qualifie d'adeptes du "fatalisme" que " je joue avec le feu "   Je pense? pour ma part, que ceux qui mènent cette politique ouvertement " éthniciste " sont plus indiqués à subir ce genre de critique et de mise en garde que celui qui ne fait que la dénoncer publiquement.   Ceux qui jouent avec le feu, c

IL FAUT PUNIR MACKY SALL

Mr Macky Sall, c'est bien connu, est un menteur patenté, un fieffé bonimenteur c'est reconnu: il vient de démontrer à la face du monde politique et devant les électeurs sénégalais son audacieuse habileté à subvertir la vérité et à corrompre la réalité. Cet esprit retors vient d’annoncer dans les médias la présence de mercenaires étrangers (Ivoiriens, Guinéens, sierra Léonais, Bissau-guinéens, etc.) qui seraient, selon ce perfide, recrutés par le régime en place afin de s’en prendre aux acteurs de la société civile, aux leaders de l’opposition, à leurs biens ainsi qu’aux membres de leurs familles. Mr Macky Sall revient, ainsi, à la charge après avoir appelé, ouvertement, à la désobéissance civile et menacé d'installer un gouvernement parallèle quelques mois auparavant. Cette fois, ce poltron irresponsable, tente d’installer la peur et l’anxiété au sein de la population hypothéquant ainsi leurs vies ainsi que celles d’étrangers paisiblement installés chez nous depuis des lust

"RETIRER" N'EST PAS "DEGAGER"

« Louanges au peuple sénégalais! » pour sa grandeur et sa maturité politique. Exigeant, mesuré et concis dans sa démarche : Nous ne voulons pas, à l’approche des élections, d’une loi qui change les règles du jeu en cours de jeu . ( Lire mon texte : «Ticket présidentiel : Plan ou Implant ? ». Nous voulons bien élire notre président de la république (plus de 50 pour cent des suffrages) Message, on ne peut plus clair, délivré avec une détermination et une lucidité sans failles. Aussi bien le Gouvernement , l’ Opposition que la Société civile l’ont appris à leurs dépens. Le premier pour s’en désoler les deux autres pour déchanter! En effet, devant la ferme résolution de la jeunesse, le Pouvoir avait quelque peu paniqué et avait redouté le pire face à l’éventualité d’un amalgame entre retirer une loi impopulaire et désavouer la politique générale d’un Gouvernement : C’est que le spectre d’un débordement «en mode saison : Printemps ou Été, c'est selon, n’est jamais bien loin». La tent

TICKET PRESIDENTIEL : PLAN OU IMPLANT

Beaucoup, dans l’opposition sénégalaise, ont senti dans la dernière trouvaille présidentielle les relents forts d’un plan en catimini de succession du pouvoir par désignation ou par adoubement si vous préférez une expression tirée du vocabulaire médiéval. Cette opinion procède, selon toute vraisemblance, d’une déduction que je résumerais, si vous le permettez, en une formule simple : « la dialectique du pavillon et de la marchandise » Abdoulaye Wade serait, grâce à son bilan, un candidat redoutable mais qui s’abrite sous un pavillon délabré qui ne couvre pas totalement la bonne marchandise qu’il est. C’est pourquoi, par l’entremise d’un argument certes fallacieux mais non moins pertinent ( l’âge avancé du candidat- président ) on veut disqualifier le chef historique et emblématique du PDS . Sachant qu’avec le nouveau projet de loi cet argument tant agité par les détracteurs du président tombe lamentablement en déshérence. Que ne faudrait-il pas faire, alors, pour s’assurer de sa non

NOUS SOMMES UN POUVOIR !

En tournant le bouton de mon téléviseur, la semaine dernière, je suis tombé sur cette déclaration du président de la fameuse UMS ( Union des Magistrats du Sénégal ) dans laquelle, me semblait-il, il assimilait son association à un pouvoir : Nous sommes un pouvoir s’insurgeait-il ulcéré ! Cela me fit instinctivement pouffer de rire mais sentant la gravité de l’impact d’une telle déclaration sur les couches populaires ( profanes ) formant la majorité de la population, sur les praticiens du droit ( spécialistes ) et sur la pensée politique de manière générale ( les philosophes ), je me ravisais immédiatement sans doute rattrapé par la gravité d’une telle revendication . C’était quand même « le président » de la toute puissante et prestigieuse Union des Magistrats du Sénégal qui s’exprimait ainsi ! La paralysie du système judiciaire depuis quelque temps c’est bien lui et ses collègues! Certainement, ce magistrat visait-il par « nous » le « pouvoir judiciaire » considéré par les thé

19 MARS : EFFETS D'AUDIENCE ET COACTION OU EFFETS CATHARSIS

« Être sur le qui vive ! » Telle est semble t-il l’expression la plus adéquate pour rendre compte de la situation qui prévaut dans notre pays à l’avant-veille de la date butoir du 19 Mars : jour anniversaire de la réalisation de l’alternance politique dans notre pays. L’ambiance de célébration et d’action de grâces consécutives à 12 ans de règne sera-t-il bousculé le même jour par un élan de contestation et d’animosités résultant de ressentiments subjectifs ponctuels pour certains et de sentiments de frustrations et de mise à l’écart prolongées pour d’autres? Il serait intéressant de savoir si le gouvernement peut légitimement considérer l’ultimatum lancé par « Sidy & Co » le 19 Mars de l’année en cours comme un acte caractéristique d’un casus belli . L’esprit de faction incarné par le « peuple libéral » et ses alliés sera-t-il défait par l’esprit d’intrigues conduit par Sidy Lamine Niasse et ses souteneurs ? Le camp hostile semble vouloir compter sur les effets d’a

LA COMPLAISANCE DANS LA CONFUSION : UN CHIC POLITIQUE EN VOGUE AU SENEGAL

Il ne viendrait à l'esprit d'aucun sénégalais doué de raison d'exiger de Mr Sidy Lamine Niasse le partage des bénéfices réalisés par le groupe Walfadjri , l'entreprise de presse qu'il a crée de sa propre initiative; tant il est aussi indéniable que Mr Sidy Lamine Niass e est « le maître et possesseur » du groupe Walfadjri: Un des pionniers du paysage médiatique de la très chevronnée presse privée sénégalaise. C’est aussi une évidence que de reconnaitre que ce groupe jouit d’une assez large audience et d’une bonne sympathie au sein de nos populations, toutes couches confondues. C'est également vrai que son patron est tout aussi méritant pour l’ensemble de son action dans l’avènement et la consolidation dans ce qu’il est convenu d’appeler le quatrième pouvoir dans notre pays. Est ce suffisant, cependant, pour faire de lui « le Grand Manitou » de l’opinion publique sénégalaise ? Devrait-on accepter, fatalement, comme une assertion vraie, l’affirmation selon laque

RATIONALISATION DE L'IMPERIALISME OU REVOLUTIONS DEGENERATIVES

En un temps où le monde arabe chancelle sur ses fondements et qu’au milieu du chaos de nouvelles revendications politiques se forment, surgit avec acuité, la problématique de leurs pertinences . La déferlante révolutionnaire inquiète plus d’un dans la mesure où l’inconnu , le plausible et le probable sont exposé sur le même piédestal ! D’où la légitimité de nous interroger : Sommes-nous en présence d’une exploitation impérialiste de la naïveté et de la spontanéité des jeunesses arabes ? C’est en tout cas la crainte exprimée par des pays comme la Chine, l’Inde, l’Iran, le Brésil et qui ont senti la nécessité de faire évoluer la notion d’ordre public ( fiction juridique de nature utilitaire destinée à garantir la stabilité et la tranquillité publiques ). Par conséquence ces pays ont été amené à prendre des mesures de rationnement de l’Internet afin d’éviter toute œuvre de subversion de leurs jeunesses majoritairement sous éduquées. La régulation de l’internet possède la vertu d

SENEGAL : L’ETAT CONFRERIQUE PRECEDE L’ETAT COLONIAL

Il est communément reconnu à la « politique » la fonction d’organiser et de structurer la capacité des hommes à vivre en société. Or « le besoin de vivre ensemble » implique une certaine dose d’harmonie nécessaire à cette fin. Nous savons qu’un groupe humain même sobrement organisé à besoin d’ un minimum de consensus exprimé à travers un pacte social garantissant à tous la sécurité des biens, la sauvegarde de l’intégrité physique ainsi que la liberté d’accéder au savoir afin que par ce biais les membres de cette communauté parviennent à se mettre à l’abri du besoin et de la rareté. ( Éducation, instruction, travail et loisirs ). L’histoire des peuples est jalonnée de la quête d’ un savoir ou d’ un savoir-faire susceptibles de répondre à cette pressante demande . D’éminents penseurs ou hommes d’Etats ont rivalisés d’ardeur pour offrir à leurs peuples cette panacée à l’égard de laquelle les peuples nourrissent une attente plus que légitime pour la réalisation de leurs projets de